Internet grouille littéralement de personnes à l’intention douteuse. Les arnaques au crédit sont courantes. Elles visent principalement ceux qui éprouvent un besoin d’argent immédiat. Quoi qu’il en soit, les actions frauduleuses peuvent être reconnues à l’avance. Voici quelques pistes.
Les particularités des faux crédits rapides en ligne
Souvent, les arnaqueurs proposent des pseudo-offres de prêt très attractives. Ils font languir leurs victimes avec un faible taux d’intérêt. Puis, la soi-disant durée de remboursement est étalée sur une longue période. Ces conditions s’accompagnent d’une promesse de déblocage rapide des fonds. Ce qui fait tomber les personnes avec un besoin d’argent urgent dans leur piège. Cela dit, un détail trahit les escrocs. Contrairement aux vraies banques, ces sites frauduleux n’imposent pas des critères tels qu’un bon profil d’emprunteur. Ils ne vérifient pas la solvabilité et ne requièrent aucune garantie. Aucun créancier sérieux ne prend tous ces risques en même temps. La plupart du temps, les arnaqueurs demandent à leur victime de leur verser une somme comme frais de dossier. Il y a aussi ceux qui exigent un virement de quelques centaines d’euros à titre de dépenses pour les formalités administratives ou l’assurance. Les plus malins vont plus loin en exploitant les coordonnées bancaires qu’ils ont obtenues. Le butin devient alors plus gros puisqu’ils attendent le bon moment pour se servir dans le compte. C’est la raison pour laquelle il faudra réfléchir à deux fois avant de transmettre des renseignements aussi sensibles. Le minimum à faire serait de vérifier si le prêteur se trouve dans la liste officielle éditée par la Banque de France. Par ailleurs, les escrocs se cachent derrière une entreprise fictive enregistrée hors de l’Hexagone.
D’autres détails qui trahissent les arnaqueurs
Ceux qui comptent résoudre leur besoin d’argent urgent par un prêt entre particuliers doivent reconnaître que c’est le terrain de jeu favori des arnaqueurs. La loi prévoit qu’il faut déclarer le crédit si la somme dépasse un certain montant. C’est justement cette formalité que les escrocs exploitent. Ils extorquent des sous à leur victime en prétextant qu’il faut payer un droit d’enregistrement. Pourtant, l’article L321-2 du Code de la consommation stipule qu’aucun versement ne doit être exigé de l’emprunteur avant l’obtention d’un prêt. Puis, il y a la question de la publicité. Les banques classiques utilisent des supports tels que les bannières sur Internet ou les spots à la télévision. La plupart des arnaqueurs au faux crédit passent par les forums et les réseaux sociaux. Ils font irruption dans des discussions animées et proposent de l’aide financier. Leurs commentaires mentionnent un email sur Gmail, Hotmail ou Yahoo. Les institutions financières dignes de confiance n’utilisent pas ces courriels ouverts au grand public et préfèrent les adresses professionnelles. De plus, les prêteurs traditionnels limitent généralement leurs offres à 21 000 euros pour un crédit rapide. La Banque de France impose un plafond de 75 000 euros. Paradoxalement, les montants proposés par les malfaiteurs sont souvent faramineux et le délai d’octroi très court. Une promesse de déblocage sous 24 h doit soulever le doute.